Manifestons le 29 janvier!

Publié le par Jeff


La crise, ce n'est pas pour tout le monde :
le chômage
partiel et les licenciements explosent, mais les banques, qu'on disait au bord du gouffre, affichent des profits conséquents. D'un côté, débauche de milliards ; de l'autre, aucune réponse aux difficultés de plus en plus lourdes des salariés, des chômeurs, des retraités. Face à la crise, Nicolas Sarkozy a ses préférences : aux uns paquet fiscal et aides généreuses, aux autres travail le dimanche, casse des 35 heures, privatisation et dégradation des services publics… À une crise provoquée par la dérégulation, le Président répond par encore plus de dérégulation !

La crise n'est pas un accident :
elle est le symptôme de
l'échec d'un système, présenté depuis vingt ans comme la seule politique possible par les libéraux qui prétendent aujourd'hui « refonder le capitalisme ». Depuis vingt ans, la « seule politique possible » a fait reculer les garanties collectives, attaqué la protection sociale et les solidarités, fait exploser les inégalités, superprofits pour quelques-uns et précarité pour le plus grand nombre… Le tout en accélérant toujours plus le gaspillage des ressources naturelles et la destruction des écosystèmes. La « seule politique possible » ? Elle nous emmène dans le mur.


Les ajustements au coup par coup sont inadaptés

 

et aggravent les difficultés. Si les ressources budgétaires sont limitées, elles doivent prioritairement être orientées vers ce qui est vraiment utile, et qui le sera longtemps. Maintenir sous perfusion des secteurs en difficulté sans organiser les changements nécessaires, c'est se condamner à subir demain les mêmes problèmes.


Répondre à l'urgence
en préparant l'avenir !

Le 29 janvier
2009,  tous ensemble, tous
mobilisés !

Une politique durable de sortie de crise
doit reposer
sur deux piliers : la réponse d'urgence, qui vient en aide aux victimes de la crise, et prioritairement à celles et ceux qui sont les plus touchés (par la précarité, les problèmes de logement, les salaires indécents, etc.) et la réorientation profonde de nos modes de développement destructeurs pour les êtres humains et leur environnement. Il est temps de réfléchir à ce que nous produisons, et à ce que nous consommons.

Pour les Verts, il est temps
de changer radicalement d'objectifs :


en mettant immédiatement en place un bouclier social renforcé : chèque exceptionnel pour les ménages modestes, droits élargis à la formation et la reconversion professionnelle, moratoire sur les expulsions locatives… ;

en préparant l'avenir par des investissements massifs dans les emplois de demain : rénovation du bâti, énergies renouvelables, transports alternatifs à la voiture individuelle, économie sociale et solidaire…;

en renforçant les services publics, réponse aux besoins collectifs de santé, d'éducation et de recherche ;

en soutenant l'accès de tous au savoir, à la connaissance et à la culture, richesse essentielle
dans un monde qui est et sera différent de ce qu'il a été.


R
ENONCER AU CHANGEMENT, C'EST LAISSER UN BOULEVARD
AUX SOLUTIONS AUTORITAIRES, QUI PROTÈGENT LES PRIVILÈGES , D'UNE MINORITÉ ET RÉPRIMENT TOUJOURS PLUS SÉVÈREMENT L'ACTION COLLECTIVE ET LES MOUVEMENTS SOCIAUX. RÉPONDRE VRAIMENT À LA CRISE, NE PAS SEULEMENT SUBIR, C'EST SAVOIR EN TIRER PARTIE POUR ENGAGER UNE MUTATION AU SERVICE DE TOUS.


Tract à télécharger pour distribution sur le site des Verts nationaux

Publié dans Les Verts

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